Morgane Soulier : « L’intelligence artificielle a ouvert un nouvel océan à ma créativité »
Et si l’intelligence artificielle n’était pas une menace pour les artistes, mais un tremplin ? Pour Morgane Soulier, multi-entrepreneure et créatrice passionnée, l’IA a été une véritable révélation. Elle l’a aidée à explorer un univers artistique unique, jusqu’à la reconnaissance d’une grande galerie new-yorkaise.
En 2025, son exposition chez DSO a marqué une étape clé de son parcours : une cinquantaine d’œuvres inédites, toutes différentes, qui ont frappé le public par leur force visuelle et leur message.
Pour mieux comprendre son parcours, sa vision et l’impact de l’IA sur son art, nous l’avons rencontrée pour une interview exclusive.
Morgane, peux-tu nous raconter ta rencontre avec l’intelligence artificielle ?
Tout est parti d’une expérience de vie qui m’a poussée à explorer de nouveaux outils. L’IA a été un véritable déclencheur : elle m’a propulsée vers l’art. J’ai commencé à créer des choses un peu intuitivement, puis, petit à petit, j’ai trouvé mon propre style — un univers féérique, presque onirique.
Ton travail a rapidement attiré l’attention…
Oui, à ma grande surprise, une grande galerie new-yorkaise m’a sollicitée. C’était une vraie reconnaissance de ce que je fais. Cela a confirmé que l’IA, quand elle est mise au service d’une vision artistique forte, peut séduire le monde de l’art contemporain.
Peut-on encore parler “d’artiste” quand la technologie est impliquée ?
Absolument. L’outil n’enlève rien à la démarche artistique. C’est l’intention, le regard, la patience qui font l’artiste. Certaines de mes créations me demandent deux à trois mois de travail. L’IA m’aide, mais elle ne crée pas à ma place.
Tu as exposé récemment chez DSO. Que retiens-tu de cette expérience ?
C’était une expérience incroyable. L’exposition, qui s’est tenue d’avril à juin 2025, présentait une cinquantaine d’œuvres — et chacune était différente. Certaines réalistes, d’autres beaucoup plus abstraites ou féériques. C’était une façon de montrer que la créativité n’a aucune limite et que l’IA est une force incroyable pour explorer toutes ces possibilités.
Ce qui m’a marquée, ce sont les réactions face aux messages portés par les œuvres : un mélange d’émerveillement et de prise de conscience.
Quels messages voulais-tu transmettre à travers cette exposition ?
L’océan, l’environnement, la fragilité de la planète sont au cœur de mon travail. Avec ces 50 pièces, je voulais montrer la diversité des regards que l’on peut poser grâce à l’IA : tantôt réaliste, tantôt poétique, mais toujours avec la volonté de faire passer des messages très forts sur la nécessité de protéger notre monde.
Tu as récemment rencontré Alexia Barrier et Matthieu Tordeur. Quels liens entre vos univers ?
Ce sont deux explorateurs incroyables, engagés pour la planète. Lors de nos échanges, nous avons trouvé des points de convergence avec l’IA : elle les aide dans leur métier, dans la collecte et l’analyse de données, mais surtout elle devient un outil pour servir la cause environnementale. Comme dans mon art, la technologie n’est pas une fin, mais un moyen pour amplifier un message essentiel : protéger la Terre.
Pour finir, comment définis-tu la créativité à l’ère de l’IA ?
M.S. : Pour moi, il n’y a aucune limite. L’IA ouvre des portes infinies, mais elle demande de la rigueur et une vision. C’est comme un océan : vaste, puissant, parfois imprévisible. À nous, artistes et créateurs, de naviguer avec nos propres voiles.
L’IA au service de la créativité
Avec ses 50 œuvres toutes uniques exposées chez DSO, Morgane Soulier a montré que l’intelligence artificielle n’est pas un frein mais une force au service de la créativité. En mêlant réalisme, féerie et messages environnementaux puissants, elle s’impose comme une artiste visionnaire, capable de conjuguer art, technologie et engagement.